Durabilité et données produit

Il est désormais impossible d’y échapper : la durabilité est aujourd’hui au coeur des préoccupations des consommateurs et donc des entreprises. Les retailers demandent par conséquent à leurs fournisseurs de partager avec eux des données sur les certifications liées au bois, comme FSC et PEFC, via la datapool. Il peut également s’agir de données relatives au recyclage de batteries (Bebat) et aux équipements électroniques (Recupel). Sarah Lard, Sector Manager chez GS1 Belgilux poursuit : « Il est toujours possible de faire mieux et d'agir dans un spectre plus large. GS1 offre encore plus de possibilités pour gagner en durabilité grâce aux données et veut communiquer sur la durabilité des produits. Nous allons bientôt entrer en discussion avec les entreprises du secteur pour savoir quelles opportunités elles entrevoient au cours de la période à venir.» 
 

La réglementation impose de plus en plus d’exigences

« Les exigences gouvernementales augmentent les besoins des données produit, par exemple les informations sur les substances dangereuses, les classes énergétiques et le recyclage de produits. Il est primordiale de mieux remplir ces données dans My Product Manager. Nous surveillons de près comment aider les secteurs dans le partage d’autres types de données qui leurs permettent d'être conforme à la législation et aux réglementations, par exemple les informations sur l’emballage », explique Marco van der Lee, Sector Manager chez GS1 Nederland.

Des données correctes et complètes

La pandémie a accéléré l’essor du commerce en ligne. Le COVID a contraint les retailers à réagir rapidement. Le consommateur peut dorénavant choisir de faire livrer ses produits à domicile ou de les commander au travers d’une formule « click & collect ». Sarah Lard reprend : « Une expérience omnichannel fluide nécessite une quantité phénoménale de données. Il ne faut donc pas se contenter des champs obligatoires. Ajoutez-y le fait que les retailers ont de plus en plus souvent besoin de données des fournisseurs pour être conforme à législation, et il est clair que la qualité des données est la grande priorité de toutes les parties. » Marco van der Lee renchérit : « Nous le répétons depuis plusieurs années, mais nous constatons malheureusement que de nombreuses données produit remplies dans My Product Manager ne sont pas suffisamment correctes et complètes. Ces différentes évolutions, comme l’obligation de donner des conseils de bricolage complets, font qu’il est crucial de partager toutes les données commerciales et autres images produits pertinentes. C'est notre point d'attention aujourd’hui, ainsi que l’amélioration de la qualité des données produit.

En effet, si les données sont incomplètes ou ne sont pas correctes, les consommateurs s’en vont et cette situation ne profite à personne. Avec les retailers et les fournisseurs, nous allons dès lors veiller à ce que le taux de remplissage des données atteigne les 100 % pour les champs obligatoires et à ce que ces données soient correctes. Nous encourageons aussi le remplissage des champs optionnels pertinents, car plus il y a de données, mieux les consommateurs seront informés. Nous allons également tester avec plusieurs retailers et fournisseurs comment nous pouvons les aider à améliorer la qualité des données avec les tableaux de bord et les rapports GS1. Enfin, nous allons ajouter de nouvelles validations dans le système. »

Illustrations et actifs numériques

Nous avons pu remarquer, notamment chez Intergamma et Hubo Belgique, à quel point les images produits sont importantes. Dans My Product Manager, les fournisseurs peuvent ajouter des images à leurs données. « De belles photos professionnelles peuvent rendre un produit plus tangible et séduire, voire enthousiasmer des clients potentiels. L’énorme impact et la croissance actuelle des ventes en ligne ont encore accru la pertinence de ces images», explique Sarah Lard. Elle poursuit : « La prochaine étape pour le secteur consistera à partager davantage de photos afin de mettre en valeur les produits vendus en ligne. Nous encourageons les fabricants à ajouter d’autres types de fichiers numériques tels que des fiches de sécurité et des manuels d’utilisation. Une procédure facile grâce à My Product Manager, pour laquelle un manuel est disponible depuis fin 2021. »

Réduire les différences entre les modèles de données du retail et de GS1

Si les fournisseurs doivent à leur tour saisir les données produits dans les portails des retailers en plus de My Product Manager, cela représente du travail supplémentaire. Cette charge peut également avoir un impact négatif sur la qualité des données. Marco van der Lee s’en félicite : « Pour faire de My Product Manager la “source unique de vérité” pour les données produits, de nombreuses mesures ont été mises en place en 2021 pour éliminer ces différences pour les matériaux d’isolation et articles électriques entre autres. Nous y ajouterons d’autres groupes de produits à partir de la fin janvier. Nous commencerons par les produits de jardinage, avant de nous attaquer aux sanitaires, aux matériaux de construction et aux outils à main. »

Plus d’entreprises qui en tirent profit

L’ambition est de poursuivre en 2022 la croissance, amorcée en 2021, du nombre d’entreprises affiliées . « La mise à disposition de données produit fiables est une évidence pour un nombre croissant d’entreprises, et nous allons continuer à soutenir les fabricants et les distributeurs dans ce domaine. À présent que le nombre de retailers affiliés et actifs augmente, je m’attends à ce que le nombre de fournisseurs suive, surtout dans les secteurs du jardinage et animalerie », se réjouit Marco van der Lee. 

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