Husqvarna : ‘Investissez dans la qualité des données que vous partagez’

La vente du vaste assortiment de jardin que Gardena commercialise via le retail ne peut être que couronnée de succès si les retailers disposent des données et du contenu produit corrects. « Notre job, c’est de fournir les données et le contenu en question. Celui du retail, c'est de les utiliser correctement. C’est ainsi que nous faisons affaire ensemble », nous dit Thomas Hendrickx, Key Accountmanager Gardena.

Depuis que le secteur du Jardinage et Animalerie a rejoint la datapool de GS1 il y a trois ans, Gardena (qui fait partie d’Husqvarna Nederland) a directement perçu la valeur ajoutée de l’adhésion à GS1. « Chez Gardena également nous travaillions avec différentes listes de données, que nous devions fournir et qui étaient différentes pour chaque partenaire commercial. Il arrivait dès lors régulièrement que des données soient manquantes, entraînant un plus grand risque d’erreurs. C’est pourquoi, lorsqu’un grand groupe de retailers a fait savoir qu’il souhaitait travailler avec la datapool, nous avons directement rejoint le mouvement ».

Afin de faire les choses correctement dès le début, Gardena a engagé un collaborateur chargé de l’introduction des données d’article et de l’entretien de ces dernières. « Nous avons, par le passé, subi les conséquences de données d’article erronées, et nous ne souhaitons pas réitérer cette expérience. Ce collègue, qui se consacre aux données d’article, veille donc au remplissage de la datapool. Elle connaît les directives de GS1, ce qui permet aux partenaires commerciaux de disposer rapidement des données d’article correctes ».

Le choix de rejoindre directement GS1 était le bon, Hendrickx en est convaincu, notamment en raison des accords passés par le retail et les fournisseurs au sein de GS1 plus tôt cette année. « Les retailers du secteur du Jardinage et Animalerie ont convenu qu’au 31 décembre 2023 GS1 deviendrait LE standard, en ce qui les concerne. Cela signifie, qu’en tant que fournisseur, vous devrez veiller à ce que vos données soient en ordre dans la GS1 datapool. Pour de nombreuses entreprises, cette année sera vraiment l’année de vérité ».
Hendrickx estime que des choix difficiles vont devoir s’opérer. « Les retailers voudront uniquement travailler avec des fournisseurs qui partagent leurs données via GS1, et inversement les fournisseurs voudront uniquement partager leurs données et leur contenu via GS1 ».

Hendrickx invite les fournisseurs qui n’ont pas encore adhéré à GS1 à le faire sans tarder, pour éviter ainsi de se retrouver sur la touche. « Je ne peux que vous recommander de commencer petit. Veillez au sein de votre organisation à travailler avec des collaborateurs qui savent comment la datapool fonctionne. Assurez-vous également que la qualité des données introduites soit optimale, c'est essentiel. Privilégiez la qualité à la quantité. Ce sera tout bénéfice pour le succès de l’article dans la suite de la chaîne ».

Hendrickx peut certes comprendre que les fournisseurs ressentent une certaine appréhension à l’idée de remplir la datapool, mais il leur recommande de s’y mettre sans plus attendre. « Si vous affectez un ou plusieurs collaborateurs à cette tâche, cela sera à terme profitable pour votre organisation. Les données nécessaires pour la datapool sont en effet issues de différents systèmes et sources internes. Si ces dernières sont collectées et introduites de manière centralisée pour GS1, les données peuvent également être consultées plus rapidement par les collègues. Ce qui a son tour résulte en une meilleure efficacité interne. Un investissement qui portera assurément sers fruits ».

« Les consommateurs s’orientent en ligne et dans les magasins traditionnels. Ceci est également valable pour l’achat de produits que ce soit en ligne ou en magasin. Il est dès lors crucial que les informations et la présentation de ces produits correspondent en tous points. Le client doit pouvoir reconnaître le produit. Une publicité dans un abribus à proximité d'un magasin physique ne garantit en rien une conversion, si les données du retailer ne sont pas correctes. Le customer journey doit être cohérent et identique à tout moment ».
Adjoindre plus d’une photo aux données d’article qui sont partagées chez GS1 aidera certainement en ce sens. « GS1 exige actuellement une seule photo, mais nous espérons que cela va passer à trois. Cela vous permettra, outre la photo du produit, d’ajouter une photo en mouvement ou d’ambiance. Avoir l’opportunité de choisir la photo qui lui convient le mieux accroît les chances du retailer de vendre encore mieux les produits ».

Lorsqu’ils remplissent la base de données, les fournisseurs sont parfois confrontés à des choses qu’ils envisageaient autrement. Hendrickx : « Le délai de garantie des produits doit, par exemple, être introduit en jours. Mais nombreux sont les outils parmi notre assortiment qui ont une garantie de 25 ans. Si vous devez exprimer ce délai en jours, il vous faudra faire un véritable calcul d'apothicaire, notamment à cause des années bissextiles. Nous avons soumis la question à GS1 et demandé s’il était possible d’exprimer le délai également en mois et en années, outre le délai de garantie en jours. Une demande qui a été entendue et mise en œuvre dans l’intervalle. D’autres adaptations ont été effectuées ces dernières années, à la demande des fournisseurs ou retailers. C’est ça aussi la force de la collaboration au sein de GS1. Nous ne sommes pas frustrés à cause de ce genre de situation, nous partageons nos souhaits et questions. Et c'est ainsi que nous améliorons continuellement la datapool, ensemble.