Identification des produits et échange d’informations sur les produits et les emballages au Forum GS1 Belgilux
Le Forum GS1 Belgilux est déjà terminé ! Forte de plus de 400 participants, cette édition s’est révélée enrichissante. Une vingtaine d’intervenants ont abordé avec enthousiasme, d’une part, la nécessité d’identifier les produits et d’échanger les informations produits et, d’autre part, la transition vers l’économie circulaire.Revivez ici un condensé du Forum GS1 Belgilux 2024.
European Green Deal
L’économie circulaire est en effet un thème central du Pacte vert pour l’Europe. De nouvelles législations verront le jour ces prochaines années et auront des répercussions importantes sur l’échange de données, notamment celles relatives à la durabilité. Les codes à barres de nouvelle génération, en combinaison avec le système GS1 Digital Link, permettent d’échanger toutes ces informations et de paver la voie à une économie circulaire. S’y mettre dès maintenant ne peut que représenter un avantage concurrentiel. L’événement a été ponctué de différents cas d’utilisation dans le cadre desquels les codes à barres de nouvelle génération se sont montrés essentiels à l’économie circulaire.
L’identification des produits est nécessaire pour tous les secteurs
Le code à barres destiné à l’identification unique des produits par le biais d’un GTIN existe déjà depuis 50 ans. C’est le sujet qu’a abordé Mark Henkens. Depuis, les retailers de différents secteurs utilisent ce système. Le GTIN est devenu essentiel, même pour les espaces de vente. Greet Dekocker et Marc Perin de Becom ont confirmé que l’identification unique permettait notamment d’éviter les contrefaçons.
En raison de l’évolution des besoins, la chaîne d’approvisionnement et le consommateur doivent disposer d’autres informations, en plus du GTIN qui se trouve dans le code à barres. Le code à barres de nouvelle génération permet au fournisseur d’intégrer plus d’informations dans le code à barres, mais aussi d’échanger ces informations et de les rendre accessibles en ligne. Il s’agit d’une nécessité pour se conformer aux nombreuses nouvelles législations qui verront le jour dans le cadre du European Green Deal, et ce, pour tous les secteurs. Toutes les entreprises doivent donc se mettre au travail pour concrétiser le Green Deal. Le « QR code powered by GS1 » permettra de s’y conformer et de partager des données actuelles et correctes, aussi bien hors ligne qu’en ligne.
Échanger les informations produit
GS1 s’engage en faveur de l’échange efficace d’informations produits. Ce ne sont pas Coca-Cola Europacific Partners ni Colruyt Group qui vous diront le contraire. Pour Hilde De Geest de chez Coca-Cola Europacific Partners, il est grand temps d’arrêter de partager des informations par le biais de documents Excel ou PDF. Dimitri Sonck, un des collaborateurs de Colruyt Group, a ensuite confirmé ce point de vue en exposant leur projet PI-Fast. Ce projet a pour objectif de faire de My Product Manager l’unique source d’informations produits pour les marques et les marques de distributeur.
Codes à barres de nouvelle génération
Comme expliqué par plusieurs acteurs du secteur des soins de santé, un code à barres contenant plus de données (GS1 DataMatrix) a une grande valeur ajoutée pour l’ensemble de la chaîne logistique, notamment parce qu’il permet d’améliorer la traçabilité. Ces avantages qu’offrent les codes à barres de nouvelle génération seront tout aussi importants pour le retail. L’augmentation du nombre de données encodées pourrait, entre autres, contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire.
Il est très facile de créer un GS1 Digital Link dans My Product Manager. Robin Goossens, Standardisation Manager chez GS1 Belgilux, nous en a fait la démonstration en quelques étapes. Le cas d’utilisation Flamingo, présenté par Dave Diels, nous a permis de découvrir les nouvelles possibilités pour susciter l’intérêt du consommateur.
Le QR code powered by GS1 est toujours utilisable en caisse. Autrement dit, nous pourrons bientôt dire adieu au code à barres classique. Ce ne sera certes pas pour demain, mais pour fin 2027 – donc en fait pour « après demain ». Pour être prêt pour 2027, Colruyt Group est actuellement bien engagé dans la phase de test du QR code powered by GS1. Hubo a déjà adapté ses systèmes de caisse, en collaboration avec Varo.
Transition vers une économie circulaire
Un autre thème important était la réutilisation des emballages et le transfert vers une économie circulaire. Henriane Guillot nous a parlé de l’initiative Green Deal Anders Verpakt. Wim van Edom de Comeos nous a donné un peu plus de détails sur les différentes étiquettes que les produits devront obligatoirement arborer et sur la manière d’associer efficacement ce projet à celui du QR code powered by GS1. Ce message a ensuite été étoffé par Alexia Bertrand. En tant que secrétaire d’État à la Protection des consommateurs, elle souhaite que le consommateur soit bien informé, pour pouvoir faire des choix éclairés. Pour finir, Dirk Leroy, Managing Director chez Sustenuto, a exposé la législation en matière de déforestation et la manière dont GS1 Digital Link peut contribuer à s’y conformer. En économie circulaire, les matériaux sont réutilisés au maximum. Tom Domen, Innovation Orchestrator chez Made, nous a parlé d’un concept très intuitif permettant au consommateur de se réapprovisionner en certains produits auprès d’automates, en utilisant par exemple une bouteille réutilisable.
Emballages durables
Ensuite, Evelien Deridder de Colruyt Group et Anke Roeyen de Coca-Cola Europacific Partners nous ont partagé quelques initiatives de leurs entreprises visant à réduire les emballages et à les rendre plus durables. Enfin, Wouter Schaekers, Director Product Supply & Sustainability chez Procter & Gamble, a expliqué aux participants ce qu’était l’initiative Holy Grail 2.0. Ce projet a pour objectif de faciliter le tri des déchets grâce à l’utilisation de filigranes numériques invisibles. L’amélioration du tri commence bien entendu par le fait de se débarrasser correctement de ses déchets. Destinée au consommateur, l’application Looping fournit des instructions de tri grâce au scan du code à barres du produit, a expliqué Renaud Gryspeerdt, CEO de Looping. En fait, l’application Looping est un peu comme le Shazam du tri des déchets. Pour vous donner les instructions adéquates, l’application utilise les informations d’emballage de My Product Manager.
Comme vous pouvez le constater, ce fut une journée bien remplie, pendant laquelle nous avons abordé des thèmes inspirants. Nous espérons que vous en avez bien profité ! Nous remercions nos sponsors, les intervenants et toutes les personnes qui nous ont apporté leur aide pour l’organisation de cette journée. À l’année prochaine !