La fin des fichiers Excel et l’accent mis sur la qualité des données et la durabilité dans la datapool de GS1
Selon Raphaël Ghaye, Retail Manager chez GS1 Belgilux, le partage de fichiers Excel dans le cadre de l’échange d’informations produits devrait totalement disparaître cette année dans les secteurs du bricolage, du jardinage et de l’animalerie. « Parmi ces secteurs, plusieurs entreprises doivent encore basculer vers la datapool de GS1 », explique le retail manager. « Il s’agit d’une priorité pour GS1. » Évidemment, ce n’est pas l’unique objectif de 2024. « Nos standards et solutions aident les entreprises à mieux informer les consommateurs et les partenaires de la chaîne d’approvisionnement, ainsi qu’à satisfaire aux exigences sociétales en matière de durabilité. »
Les entreprises issues du secteur du bricolage utilisent la datapool de GS1 depuis quelques années déjà afin d’obtenir des informations produits efficaces et fiables. En 2020, cinq enseignes de jardinage et d’animalerie du Benelux se sont engagées à leur emboîter le pas. « Elles sont aujourd’hui quatorze à vouloir améliorer l’efficacité de leur propre processus et de celui de leurs fournisseurs », souligne Raphaël Ghaye. « Les fournisseurs ne doivent plus fournir à chaque fois des informations distinctes pour chaque retailer et peuvent dire adieu à leurs fichiers Excel au profit de l’échange standardisé d’informations produits par l’intermédiaire d’une source unique, la datapool de GS1. »
Les données, une nouvelle mine d’or
Depuis lors, de nombreuses entreprises des secteurs du bricolage, du jardinage et de l’animalerie ont déjà rejoint la datapool de GS1. Pour Raphaël Ghaye, c’est effectivement le cas dans le secteur du bricolage, mais pas encore tout à fait dans les secteurs du jardinage et de l’animalerie. « Cette année, nous allons faire de grands pas en avant ensemble. C’est dans notre intérêt à tous, car la quantité de données et de fichiers numériques à fournir et à conserver croît de manière exponentielle. Cette hausse s’explique, d’une part, par les changements législatifs, et de l’autre, par le souhait des consommateurs de disposer d’informations plus détaillées et de meilleure qualité sur lesquelles fonder leurs décisions d’achat. La gestion de ce flux croissant de données est plus efficace lorsqu’elle est centralisée et standardisée, et c’est justement ce que permet la datapool de GS1. »
La sensibilisation à l’importance de la qualité des données est cruciale. « C’est le moteur qui permet à vos produits d’être remarqués et de bien se vendre », explique Raphaël Ghaye. « En fait, affecter son budget marketing à la qualité des données est la meilleure décision à prendre. Vous aurez beau investir massivement dans le produit physique et dans la publicité, si les consommateurs reçoivent des informations insuffisantes ou erronées sur le produit, ils se dirigeront vers un autre produit ou s’adresseront à un autre retailer ou fournisseur. »
Sensibilisation à la qualité des données
La sensibilisation à l’importance de la qualité des données est cruciale. « C’est le moteur qui permet à vos produits d’être remarqués et de bien se vendre », explique Raphaël Ghaye. « En fait, affecter son budget marketing à la qualité des données est la meilleure décision à prendre. Vous aurez beau investir massivement dans le produit physique et dans la publicité, si les consommateurs reçoivent des informations insuffisantes ou erronées sur le produit, ils se dirigeront vers un autre produit ou s’adresseront à un autre retailer ou fournisseur. »
Ambitions en matière de durabilité
L’échange d’informations produits de qualité par le biais de la datapool de GS1 contribue également à établir des processus durables et simplifie la transition vers une économie circulaire.
« Rendre les produits et les emballages plus durables est une véritable nécessité. Pour ce faire, vous avez besoin de données fiables sur les produits », poursuit Raphaël Ghaye. « Un article consommateur n’est pas complet si les données sur la composition du produit et de l’emballage sont incomplètes et si la qualité des données laisse à désirer. Les retailers et les fournisseurs souhaitent réduire leur empreinte environnementale et sont désormais tenus de générer des rapports sur leurs efforts en matière de durabilité conformément à la législation européenne entrée en vigueur en 2024. Grâce à nos standards, vous pouvez stocker et partager des données dans la chaîne d’approvisionnement de manière standardisée. Et ce n’est pas tout : le Digital Product Passport (passeport numérique des produits) vous permet également de stocker et de partager sans équivoque des données importantes sur la composition, le traitement et la circularité des produits et des emballages. »
L’économie circulaire est en effet l’un des principaux axes de travail de l’Union européenne. D’ailleurs, plusieurs textes législatifs sont en cours d’élaboration à ce sujet. Comment faciliter l’établissement de rapports ESG ? Comment et pourquoi échanger des données sur les emballages ? Comment partager des certificats avec les consommateurs, les entreprises et les pouvoirs publics dans le cadre de la réglementation sur la déforestation ? GS1 Belgilux entend apporter son aide pour que le secteur puisse satisfaire à ces nouvelles exigences.