Cooperation

GS quoi? Comment marche l'organisation GS1 et le secteur FMCG & Foodservice ?

Dans les eNews précédentes, nous avons mis en avant à plusieurs reprises les différents standards et solutions GS1 que nous offrons à nos membres ainsi que leurs utilisations. Mais comment ces standards et solutions se concrétisent-elles ? Et qui décide de ce qui est à l'ordre du jour dans le secteur FMCG & Foodservice ? 

Nous avons posé la question à Tom Depoorter, Sector Manager FMCG & Foodservice.

« Peut-être pourrions-nous commencer par l’explication de notre nom, qui est en fait une abréviation de Global Standards One. Rien que notre slogan « The Global Language of Business » en dit déjà long. 

En tant qu'organisme de standardisation, nous offrons aux fabricants et aux grossistes de produits alimentaires, de produits d'entretien et produits de maintenance, aux supermarchés, aux traiteurs et aux autres acteurs du secteur un ensemble de standards et de solutions pour travailler ensemble efficacement

Bien que tous ces acteurs disposent de leurs propres systèmes ICT, nos standards de chaîne d'approvisionnement fournissent un langage commun, ce qui permet d'économiser du temps et de l'argent ».

Tom Depoorter

En tant que Sector Manager, ton équipe et toi déterminez comment les entreprises doivent travailler ; quelles données sur les produits doivent être échangées et quelles données doivent figurer sur un bon de livraison électronique ? 

« Non, ce n'est pas comme ça que ça marche. En plus d'être un organisme de standardisation, nous sommes avant tout une communauté d'utilisateurs. 2 millions d'entreprises dans le monde sont membres de notre organisation. Nous offrons à ces membres toutes sortes de services, mais surtout une plateforme pour discuter de questions non concurrentielles. Après tout, vous ne pouvez pas faire certaines choses sans collaborer avec vos partenaires commerciaux ou vos concurrents. 

« Nous sommes avant tout une communauté d'utilisateurs »

C'est dans l'ADN de notre organisation. Lorsqu'une chaîne de supermarchés américaine a voulu introduire le code-barres dans les années 1970, elle a été assez intelligente pour tester d'abord l'idée dans les autres supermarchés et ensuite convaincre conjointement les fabricants de la valeur ajoutée de ces barres hideuses sur leurs beaux emballages. »

 

Comment cette communauté d'utilisateurs fonctionne-t-elle en pratique ?

« Nous avons divers groupes de travail nationaux auxquels tous les membres intéressés peuvent participer activement.  

L'un de ces groupes de travail s'occupe du passage des numéros nationaux aux numéros uniques mondiaux, ou GTIN, pour les biens de consommation à poids variable. L'objectif est de coder ce GTIN ainsi que le poids (et éventuellement des données supplémentaires sur le produit) dans un autre type de code à barres. Cela peut être fait avec un code à barres 2D ; et nous remarquons que la demande est forte. Dans le groupe de travail, nous discutons de l'impact de cette transition sur les parties prenantes et partageons les expériences et les bonnes pratiques résultant des mises en œuvre. Ainsi, GS1 vise à rendre la transition vers les GTIN et les codes à barres 2D aussi douce que possible. 

 

« Nos membres actives contribuent à développement et la gestion de nos standards. »

 

Il existe également un groupe de travail qui gère la fiche produit standardisée (le datamodel) qui peut être échangée dans le GS1 Global Data Synchronisation Network (GS1 GDSN). Ils évaluent chaque demande de changement sur la base d'exigences commerciales ou juridiques. Une fois l'analyse commerciale faite, comment faire en sorte que les instructions de saisie soient claires pour les personnes qui enregistrent les données relatives aux produits, comment présenter l'attribut commercial comme un attribut technique de manière à ce qu'il puisse également être lu par les systèmes qui échangent automatiquement des informations sur les produits. 

Enfin, il existe également un groupe de travail qui fait de même pour le standard du bon de commande électronique, du bon de livraison et de la facture (Harmonized Order to Cash). »

 

Toute entreprise membre de GS1 peut donc participer aux groupes de travail ?

« Plus de 7.500 entreprises sont membres de GS1 Belgium & Luxembourg, dont plus de la moitié appartiennent au secteur des FMCG & Foodservice. Il est bien sûr impossible de rencontrer autant d'acteurs. 

La plupart sont des membres "passifs", qui utilisent nos standards et nos services, mais il existe également un petit groupe de membres actifs, qui y travaillent. Ce second groupe gère également nos standards et contribuera donc à les développer et à les adapter.  

"La coopération, c'est la seule façon d'arriver à des standards qui soient utilisables pour l'ensemble du secteur. »

 

L'avantage pour eux est qu'ils sont aux commandes et sont donc toujours les premiers à savoir. Mais une participation active exige également un investissement : nous attendons d'eux qu'ils investissent du temps et des connaissances, qu'ils soient bien préparés et qu'ils participent activement aux réunions.  

Il est important de comprendre que lors d'une telle réunion, vous ne représentez pas seulement votre propre entreprise, mais aussi vos collègues du secteur.  S'il n'y a qu'un seul grossiste en fruits et légumes à la table, il doit aussi penser au nom de ses collègues et s'identifier au rôle des autres partenaires avant et après lui dans la chaîne. C'est la seule façon d'arriver à des standards qui soient utilisables pour l'ensemble du secteur. »

 

Ces groupes de travail peuvent-ils prendre n'importe quelle initiative ?

« Non, il existe également un conseil d'administration dans lequel siègent une vingtaine d'acteurs des différents secteurs. Ils sont élus parmi les membres actifs et non-actifs. Les administrateurs élaborent le plan stratégique en collaboration avec les membres du comité de direction de GS1. Celui-ci définit les différentes priorités pour une période de 3 ans. Ils surveillent également la manière dont les personnes, l'argent et les autres ressources sont déployés au sein de GS1.

Un point d’action les plus importants est qu'il faut tirer pleinement parti de l'échange d'un ensemble aussi large que possible de données qualitatives standardisées sur les produits, d'une manière facilement accessible. Le projet dans lequel nous reconstruisons les systèmes avec lesquels le secteur échange des informations sur les produits s'inscrit dans cette stratégie : il y aura un outil central pour gérer les clés d'identification des produits (GTIN) et toutes les informations sur les produits : My Product Manager. »


En savoir plus sur My Product Manager

Voir la liste des directeurs et membres actifs

Vous souhaitez participer activement à l’élaboration ou au développement de l’un de nos standards et solutions ? Contactez le Sector Manager à l'adresse suivante : fmcg-foodservice@gs1belu.org ou au +32 2 229 18 88.

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28/09/2020
FMCG & Foodservice
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